Time flies

Ah que coucou les loulous.

Quasiment un an que je ne m’étais pas assise à mon bureau pour écrire un p’tit truc pour cette p’tite page. Je passais par hasard histoire de checker les stats du blog et force et de constater qu’il y a un passage régulier (voir même des gens qui s’abonnent !) malgré ma défection des internets. Donc merci d’être venus ici te perdre par hasard et merci de revenir un coup de temps en temps parce que, de voir ce trafic existant, ça m’aura donnée un peu de motivation pour coucher des mots.

Et merci à la personne qui est tombée sur ce blog en tapant « énorme cul » dans Google. Ce blog a dû décevoir tes attentes, mais au moins, j’aurais bien ri.

Hello hello hellooo

Almost a year since i last sat a my desk to write a little blurb for this little blog. I logged in this afternoon to check the stats(because why not) and i was really surprise to see that there is a regular traffic here (even some new subscribers !) despite my desertion from the internet. So thank you, you who lurked here and thank you, you who still come by regurlarly because seeing that motivated me to write again today.

And many thanks to the person who came here after searching for « enormous ass » in Google. I guess you were disappointed by the content but it made me laugh.

Et si on parlait un peu de notre rapport au temps qui passe ?

J’sais pas toi mais moi, le temps qui passe ça a toujours été une grosse angoisse. J’ai toujours eu cette sensation du temps qui passe beaucoup trop vite et de rater des opportunités ou de ne pas réussir à « réussir » aussi vite que mes pairs. Et moi, l’angoisse, ça me paralyse. Donc bah au final, je ne fais pas grand chose et comme je ne fais pas grand chose j’angoisse de nouveau car le temps passe et on ne le rattrapera pas, du coup ça me paralyse et… Et c’est parti pour un p’tit cercle vicieux dont je me passerais bien.

Cette angoisse liée au temps qui passe était d’autant plus décuplée que ma génération a été, je pense, la première a réellement grandir avec internet et voir des jeunes devenir des célébrités presque du jour au lendemain grâce à youtube ou instagram, simplement en partageant leurs passions et obtenant des belles opportunités grâce à ça. J’ai pu me mettre des pressions énormes parce que tel personne avait mon âge (ou plus jeune) qui avait des intérêts et des ambitions semblables à celles que je pouvais avoir et avait déjà accompli tellement dans sa vie, déjà tellement fait pour que ses rêves se réalisent.

Et y’avait moi qui regardait ça sans oser bouger. Et qui se disait que vraiment, le temps passe beaucoup trop vite, comment je suis censée gérer ma vie réelle et la réalisation de mes ambitions ?

Let’s talk about our relationship to time. The time that passes and doesn’t come back.

I don’t know about you, but personnaly, passing time has always been a big source of anxiety. I always had this feeling of time passing way too quickly and missing opportunities because of it, to not be able to « make it » as quick as my peers. And anxiety paralyses me. So i end up not doing anything because i’m too anxious and because i am not doing anythings because i’m too anxious it’s making me even more anxious because again, time is passing and it is passing way too quickly sooo… So here we go again on a very dark merry-go-round i really don’t want to be on.

This anxiety about time was even bigger because my generation is (i think) the first one to really grow up with the internet and the first one to see teenagers becoming celebrities on youtube or instagram just by sharing their passions and having great opportunities because of that. I used to put myself under so much pressure because some people i admired were my age (or even younger) that had dreams and ambitions similar to mine had already accomplished so much in their lives and did so much to make their dreams come true.

And here was I, watching it from afar, paralysed. Thinking that time was passing way too quickly and how was i supposed to deal with my « real life », the one i had to do to provide for myself, and the realisation of my dreams and life goals at the same time?

Je pense aussi qu’on nous a un peu trop mis dans le crâne qu’on se devait de « réussir » avant 30ans. J’suis sûr que tu vois de quoi je parle : le job bien payé, le pavillon avec jardin, les vacances au soleil ET à la neige, le mariage et les premiers enfants qui suivent tout ça en rajoutant l’accomplissement personnel via tes passions. Tu m’étonnes qu’on ai l’impression d’être des incapables qui ratent leur vie. Alors qu’en vrai. En soit. On avance tous à notre rythme et c’est pas parce qu’on a l’impression de ne rien réaliser que c’est le cas.

J’approche justement de la trentaine maintenant (ce qui me fait un peu bizarre quand je relis certains de mes articles qui ont bientôt 10ans maintenant) et cette angoisse du temps qui passe s’est beaucoup calmée. J’ai surtout appris à être moins dure envers moi même et à reconnaître certaines choses ou évènements pour ce qu’ils sont : des accomplissements ayant eu des impacts positifs sur ma vie, petits ou grands.

I also think that we were sort of brainwashed into thinking that we had to « make it » before 30. I’m sure you know what i’m talking about : the well paying job, the white picket fence, the summer AND winter vacay, the wedding and the first child soon after all that and more because you also have to be accomplished through your hobbies/passions. No shit we end up thinking we’re lazy slobs. But truly. We you think about it. We all move at our own pace and it’is not because you think you did nothing with your life that it’s actually true.

I’ll soon be hitting the 30 mark (which feels a bit weird when i read again some posts i wrote here almost ten years ago) and this anxiety about passing time really calmed down. I essentially learn to be kinder to myself and to recognized some things or events for what they actually are : accomplishments that had a positive impact on my life wether they were big or small.

J’travaille peut être pas pour une grande maison de mode, j’ai peut être jamais pu reprendre et finir mes études, j’ai peut être jamais réussi à faire décoller cette page, j’ai toujours pas eu le courage de me lancer et créer ma propre marque de vêtements mais quand je regarde en arrière, y’a quand même pas mal de choses dont je suis fière. La p’tite chose cassée qui pensait ne jamais voir sa majorité en a finalement beaucoup fait et aujourd’hui il lui reste tout le temps du monde pour réaliser ses rêves, à son rythme.

Donc morale de ce billet s’il en faut une : sois sympa envers toi même et ton parcours. Et si tu jettes un regard un arrière, je suis sûre que tu pourras y voir des choses dont tu peux être fier.e

I might not work for a big fashion brand, i might have never had the opportunities to finish my studies, i still didn’t had the courage to launch my own clothing brand but when i look back, there are many things that i am now proud of. The little broken thing that once thought she would never live long enough to see her 18th birthday did really great in the end and she still has all the time in the world to make her dreams come true, at her own pace.

So, morale of this post if it needs one : be kinder to yourself and your journey in life. And if you look back i bet there is lot you can be proud of.

XOXO
Poppy

Pic : Lolita Charlet

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